Loin des aspects tabou de la mort en occident, les crémations sont lʼoccasion de réunir " solennellement tout le village autour des défunts avant lʼenvol de coqs retenus captifs, " animal psychopompe marquant la délivrance de lʼâme. Aux yeux des balinais, lʼexistence " est une succession de vies, de morts et de renaissances conditionnées, le Samsāra qui ne " prend fin quʼavec la Moksha, libération finale ou lʼâme individuelle se confond à jamais " dans le macrocosme. Les rites funéraires ouvrent donc le chemin de lʼau-delà.